LE GRAND PRIX DE MONTREAL UN MARCHE OUVERT POUR LES TRAVAILLEUSES DU SEXE !!
Depuis des années, les médias font du bashing sur les travailleuses du sexe et le Grand Prix comme si les travailleuses du sexe étaient l’évènement premier au Grand Prix.
On voit le Grand Prix comme un endroit on pourrait acheter les services sexuels d’une fille ou même de mineures ….
Les hôteliers ont même donné de la formation à leurs employés pour reconnaître une travailleuse du sexe et la faire sortir de l’établissement par un gardien de sécurité.
Il ne faut pas non plus crier au loup chaque fois qu’un homme plus âgé arrive avec une jeune fille.
Des formations sont aussi élaborées pour les festivals et événements d’envergure, dont une mise en place par Tourisme Montréal.
Il est inconcevable que tourisme sexuel et Montréal cohabitent dans la même phrase. Il est crucial que l’ensemble de l’industrie fasse sa part pour une destination exempte d’abus et de violence.
La plupart des organismes de défense des travailleuses du sexe sont catégoriques et pensent que la solution passe par la décriminalisation de la prostitution.
En marge des festivités du Grand Prix du Canada de Formule 1, ils se sont réunis pour réclamer plus de droits et soutenir trois travailleuses du sexe, dont la cause sera débattue devant la Cour suprême le 13 juin prochain.
«On ne veut plus que des personnes qui décident de travailler dans l'industrie du sexe se ramassent avec des dossiers criminels et en prison. On veut qu'elles puissent le faire de manière organisée et sécuritaire, tout en respectant leur santé»
« Payer pour du sexe est illégal au Canada », lancée récemment par Québec, en collaboration avec la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, et qui vise particulièrement les touristes et les partisans qui ne seraient pas seulement tentés par la course de F1.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/786525/exploitation-sexuelle-femmes-grand-prix-debat
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte
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